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ITV de Michel Combes, pdg de SFR Group « Les GAFA européens sont les opérateurs de télécoms »

SFR devient un opérateur de contenus : SFR Group. Son pdg, Michel Combes, dévoile ses nouvelles offres numériques, sa stratégie, et sa vision d’avenir face à la concurrence des GAFA.

Pourquoi la société SFR change-t-elle de nom, pour devenir SFR Group ? 

SFR se transforme en devenant un véritable opérateur de contenus. Nous restons un opérateur télécoms, qui fournit de l’accès, de la data, et nous enrichissons cette offre de services, de contenus. Aux Etats-Unis tous les grands acteurs américains se sont déployés sur la convergence. Nous allons une étape plus loin, avec ce que j’appelle la convergence globale : l’accès, le contenu, mais aussi la publicité. La capacité de monétiser toutes les audiences qui sont créées par l’opérateur de télécommunications et opérateur de contenus, pour inventer une nouvelle forme de régie numérique. 

Quelles sont les raisons de cette évolution ? 

Le contexte a changé, les technologies permettent beaucoup plus de choses, les tablettes, les smartphonessmartTVs, beaucoup plus d’interactions. Les acteurs OTT, les GAFA, sont arrivés. Ils ont mis en risque le modèle opérationnel des opérateurs, encore plus celui des médias. Les médias ont perdu leur capacité de distribution, et de monétisation. 

Allez- vous proposer une offre TV thématique? 

Nous lançons une offre de contenus de 4 packs : SFR News, SFR Sport, SFR Play et SFR Presse. Nous devons nous différencier par rapport à nos compétiteurs. La phase de consolidation récente des opérateurs en France n’a pas eu lieu, nous avions préparé notre stratégie, et nous souhaitons l’accélérer pour pouvoir nous différencier par rapports à nos concurrents. C’est pour cela que nous allons vite, très vite. 

Comment se compose votre bouquet de chaînes d’informations?

 SFR News sera un pack de 5 chaînes. Une chaîne d’information généraliste BFM, une chaîne d’information économique BFM Business, une chaîne d’information internationale i24News. Nous lancerons deux nouvelles chaînes, en juin une chaîne d’information sportive BFM Sport, en octobre une chaîne d’information locale BFM Paris. 

Quelles chaînes pour vos packs sport, et divertissement? 

SFR Sport bénéficie de notre portefeuille de droits. Nous allons en conséquence proposer cinq chaînes :
– SFR Sport1 la chaîne 100% foot, avec la Premier League.
– SFR Sport2, le meilleur des sports en exclusivité chez SFR, AVIVA 
Premiership rugby, basket Pro A,  tennis, et ski
– SFR Sport
3, consacrée aux sports extrêmes
– SFR Sport4K, pour retrouver le meilleur de SFR Sport en 4K
– SFR Sport5, dédiée aux sports de combat et aux arts martiaux.

SFR Play intégrera notre service de svod ZIVE enrichi.
Dès le mois d’octobre, nous proposerons une série inédite, « 
Médici, Masters of Florence » avec Dustin Hoffmann, en 4K, puis des adaptations, des coproductions de séries avec Hot, la filiale israélienne du groupe Altice.

Vous innovez en lançant une offre de presse illimitée.. 

Nous transformons la presse en proposant l’intégralité de nos titres en numérique dans nos offres. Nous croyons en son avenir avec les technologies digitales. SFR est fort de 18 millions d’abonnés appelés à devenir lecteurs internautes. 

Ces contenus seront ils réservés aux clients SFR? 

Nos contenus seront intégrés soit à l’intérieur de nos offres soit en option. Mais si un client veut pouvoir accéder à SFR Sport, et qu’il n’est pas client de SFR en tant qu’opérateur de télécommunications, nous ne devons pas l’en priver. Le monde fermé des opérateurs télécoms que nous avons connu, aujourd’hui des GAFA qui nous enferment dans leur univers, doit évoluer. Nous voulons promouvoir un monde ouvert, de choix, de liberté, pour nos clients. 

Votre stratégie est-elle un moyen de faire face à la concurrence des GAFA ?

 Les GAFA européens se sont les opérateurs de télécoms. Tous les acteurs télécoms, média, communication, se déplacent sur le même triangle, l’accès, le contenu et la pub, chacun venant d’une extrémité. Nous venons du monde de l’accès, nous enrichissons nos offres à fin de fidélisation, de différenciation. Cela nous permet d’avoir des données d’usage, et d’aller vers ce monde de la pub plus ciblée, plus efficace, plus enrichissante pour l’annonceur comme pour le client. Jusqu’à présent ceux qui s’étaient le plus déplacés sur ce triangle étaient les GAFA, qui avaient essayé de s’arroger le monopole de la publicité. Aujourd’hui le mouvement de SFR est sans doute le plus complet dans ce nouvel espace. A nous de montrer que c’est un modèle qui va rencontrer le succès, un modèle d’avenir.

Propos recueillis par Isabelle Hauw, lors de la conférence de presse Altice-SFR. Interview de 4300 signes, publiée dans La Lettre.
Mai 2016. 

Quelles perspectives pour les séries TV? 

Mercredi après-midi, lors des Assises européennes des séries TV, les spécialistes ont fait le point sur les évolutions des usages et les perspectives de distribution mondiale.

 » Nous sommes dans un contexte de mutation des usages » indique  Sahar Baghery, directrice Etudes et stratégie des contenus pour Eurodata TV Worldwide/Médiamétrie. Si les jeunes adultes regardent de moins en moins la télévision (2h04 en 2015 vs 2h14 en 2014 et 2h18 en 2013), la consommation en ligne est en plein essor ; services OTT, télévision de rattrapage, plateformes en ligne se développent. Ces perspectives impliquent une multiplication des fenêtres, des contrats, une « éditorialisation » de la distribution.

Dans un contexte de forte concurrence internationale, il y a une opportunité pour les séries d’ancrage local, ou s’adressant à un public spécifique. Alors qu’il ne se passe pas une semaine sans qu’un diffuseur annonce la programmation de la « série de l’année », les séries dites « de niche » sont susceptibles de rencontrer leur public, de « fédérer une communauté » indique Manuel Alduy. Le directeur de Canal OTT souligne l’essor de la consommation de programme sur mobile. Les programmes à épisodes courts, « feuilletonants » donc « fidélisateurs », sont adaptés à la consommation sur smartphones.

L’offre de Canal + pour mobiles souhaite toucher les 15/34 ans, « en ce qui concerne les autres cibles on verra l’année prochaine en fonction du succès ».  Qui aurait pensé que TF1 diffuserait les premiers épisodes de la série Marseille, avant Netflix »,  note Emmanuelle Guilbart, pdg de About Premium Content, société de sourcing, gap-financement et distribution de contenus, qui conclut : « le marketing est la clé ». I.H.

Assises européenne des séries TV.
Forum des images.  Avril 2016.

La création publicitaire, vectrice et tributaire du changement

Mercredi, lors de la table ronde « Let’s créons », du Festival « Les Chatons d’or », les spécialistes de la publicité ont abordé le thème de la créativité et du changement.

« Let’s ronron ! », c’est le slogan qui était dédié aux lauréats et participants du Festival « Les Chatons d’or », qui vient de s’achever par une soirée consacrant la création. Pour leur 4ème édition, les Chatons étaient comme à l’accoutumée « placés sous le signe du plaisir de créer, d’inventer, de se renouveler pour faire avancer les idées », explique Laurent Allias. Le cofondateur des Chatons d’or et de l’agence Josiane a comme ambition de « favoriser l’humain ».

Si la création publicitaire se veut vectrice de changement, quid de l’impact des nouvelles technologies ? Dominique Wolton, directeur de recherche au CNRS, met l’accent sur les problématiques inhérentes au profiling, aux big data, à l’hégémonie des GAFA. « Il n’y a plus de liberté individuelle », s’inquiète-t-il, décrivant la communication via machines, réseaux sociaux, objets connectés : « plus c’est vide, plus c’est interactif, plus ça change, plus on a d’émotion, moins on réfléchit », rétorque-t-il à ceux qui n’y voient que progrès.

Pour autant « la belle idée publicitaire, le sens est toujours le même, et fait appel aux mêmes valeurs humaines » souligne Andréa Stillacci, cofondateur de l’agence Herezie. Notons que parmi les nombreux prix, celui de l’Humain a été décerné à Yassine Riffi, pour l’application « Humans Relais », permettant de géo-localiser les plus démunis, sans-abris, pour leur venir en aide. Autant de belles idées, de joyeux chatons, qui sont déjà les grands créas et « Lions d’or » de demain. I.H.

Les Chatons d’Or. Tables rondes. 
Cérémonie de remise des prix.  Juin 2015. 

 

Big Data : Havas Média invite les marques à emboiter le pas de Netflix

Dominique Delport, dirigeant d’Havas Média Group, explique le rôle majeur des Big Data pour les marques et annonce la création d’une chaire avec l’université Paris Dauphine.

C’est en décrivant le fonctionnement de Netflix que Dominique Delport explique le rôle fondamental des Big Data pour l’avenir des entreprises. Il rappelle que « c’est un service de gestion  à la séance de films, de série télés, c’est un OTT, un over the top, il vit sur Internet, dans le nuage ».

Le Global Managing Director d’Havas Média Group souligne que les données sont au cœur du projet. « Ce qu’ils vendent ce ne sont pas des nouveautés ou des bouquets de chaînes, c’est de la compréhension des individus. Ils ont pris des milliers de films et ils les ont tagués, ils les ont identifié avec des centaines d’adjectifs décrivant 77 000 genres de films différents. Il y a un niveau de granularité dans la définition qui fait Netflix sait mieux que vous ce que vous aimez : 75% des films qui sont vus sont liés au moteur de recommandation.

La logique granulaire est différente de celle d’Amazon basée sur la corrélation entre individus ». Ces techniques permettent d’être à l’écoute du consommateur donc de juguler sa volatilité.

« Il y a un enjeu de pertinence pour les marques si elles veulent rester en contact avec leurs clients ». C’est bien le tournant technologique pris par le groupe Havas, qui vient de lancer DYNauction, une plateforme d’achat d’espace plurimédia qui bénéficie d’algorithmes élaborés par MFG Labs, société de Havas Média Group fondée en 2009, spécialisée en stratégie digitale et en Big Data.

Au vu des besoins de formation spécialisée, Dominique Delport annonce la création, avec Paris Dauphine, de la première chaire « Intelligence des Données de Grandes Dimensions ».

Il conclut :  « les Big Data irriguent non seulement les réseaux sociaux et les communications mobiles de nouvelle génération mais se déploient également dans les flux et les interactions croissantes entre les objets connectés. La transformation de ces Big Data en valeur, améliorant et informant mieux les processus de prise de décision, offre alors de fantastiques opportunités ». I.H.

Envoyée spéciale à Cannes.                                                                                         Conférence au Mip TV.  Avril 2015. 

France Télévisions présente son dispositif Roland Garros 2016

Mardi soir, France Télévisions a présenté un dispositif innovant pour Roland Garros 2016. Le groupe diffusera l’ensemble de la compétition sur ses antennes et sur FranceTVSport.

 » Nous diffusons l’ensemble de la compétition » s’est réjoui Daniel Bilalian, en indiquant que « tous les courts seront en direct à 11 heures sur Internet, tablettes et mobiles, avant les prises d’antenne en après-midi de France 2, France 3 et France 4 ».

Les principaux matches seront diffusés en direct en 360° et en 4K, une application d’immersion en réalité RG 360 virtuelle proposée. A partir des demi-finales simples dames, les téléspectateurs pourront bénéficier une chaîne événementielle ultra HD sur la TNT à Paris, via Fransat en province. « Stade 2″ sera diffusée en direct de la terrasse Patrice Gominguez les dimanches 22, 29 mai et 5 juin.

Une nouvelle émission sera programmée tous les soirs de la quinzaine à 20h05 sur France 3, « Le Club Roland-Garros » présentée par Laurent Luyat. Roland-Garros commencera dès le 16 mai à partir de 10 h sur le site et les applis francetvsport avec la diffusion des matches des qualifications, et du tirage au sort.

Pour conclure cette mise en jambes, les téléspectateurs auront droit, samedi 21 juin, à une journée consacrée au sport, dont la programmation du documentaire  » In the French, dans les coulisses de Roland-Garros« . La suite, 35 ans après, du mythique The French, tourné par le photographe William Klein en 1981. Pour « filmer le tennis quand les caméras de télé ne sont plus là, quand la télé s’arrête » a expliqué la réalisatrice, Géraldine Maillet. I.H

ITV de Francis Morel, PDG Groupe Les Echos : « Il faut investir pour suivre la révolution des usages »

« Il  faut investir pour suivre la révolution des usages »

Suite à un colloque organisé par les Echos Events sur la transformation des médias, Francis Morel, pdg des Echos, a révélé les perspectives apportées au groupe par le numérique.

Le numérique implique-t-il aujourd’hui un nouveau modèle digital ?

Fondamentalement on tourne toujours autour de la même chose. On est là pour vendre des contenus et valoriser de l’audience. Mais avec le numérique, le mode de commercialisation et le type de produits que l’on met en vente sont différents.

Quelle est l’apport du numérique ?

L’élément fondamentalement novateur, révolutionnaire, du numérique c’est la technologie, qui ouvre d’autres horizons. Avant on vendait un journal, et un an après on avait des analyses sur le profil de notre cible. Grâce à la technologie on a instantanément des informations extrêmement précises  sur nos lecteurs, sur ce qui les intéressent, sur la façon dont ils lisent nos titres, nos articles. Tout le travail de la régie va être de vendre différemment, et à d’autres clients.

En quoi la commercialisation des Echos va-t-elle changer ?

Nous passons toujours par le mode de commercialisation traditionnel. Mais à côté, on a un mode très sophistiqué, d’analyse de datas, de valorisation des informations sur nos lecteurs qui  permet de vendre différemment et à un meilleur prix. On a des données  très intéressantes pour l’annonceur, sur un public différent, plus jeune. D’où la nécessité d’avoir un profil de datas analystes en plus de nos commerciaux habituels.

Quelle est la part de votre CA qui provient du numérique ?

La part de notre chiffre d’affaires sur le numérique est de l’ordre de 20%. Le développement est spectaculaire, le potentiel  très important, on est au début du chemin. La part du hors média représente un tiers de notre chiffre d’affaires total.

Quels sont les axes de votre stratégie de diversification ?

Premier axe, nous sommes entrés dans une logique de service, en organisant conférences, salons et formations. Notre second axe de développement est le numérique.

Quelles sont vos perspectives en termes de résultats ?

Après  plusieurs années de pertes, 2014 sera une bonne année pour le groupe, avec un résultat bénéficiaire. Nous allons  afficher la meilleure diffusion des dix dernières années. C’est la quatrième année de progression de diffusion du titre, tous modes confondus, print et numériques. Les résultats publicitaires sont fonction du marché, donc variables selon les mois.

A propos de publicité, que pensez-vous du contenu rédactionnel de marque, dit «native» ?

Cela permet aux marques de s’exprimer. C’est la possibilité d’un nouveau mode de communication.  Le problème à gérer est le suivant : le lecteur doit savoir s’il lit un article de presse, ou s’il est dans un contenu qui a été écrit par, ou avec l’annonceur. Il faut en conséquence s’entendre sur une présentation claire pour qu’il n’y ait pas d’ambigüité vis-à-vis du lecteur, ou vis-à-vis de l’annonceur.

Observez-vous un changement majeur en matière d’usages ?

On observe une explosion des usages vers le mobile. C’est à mon sens la deuxième révolution numérique, un véritable changement en matière de consommation de l’information. Celle-ci est désormais consommée en continu sur les smartphones. D’où la création récente de l’application Les Echos Live.

Quelles  seront les conséquences stratégiques de l’explosion de la mobilité ?

Nous continuerons à développer des services pour répondre à cette forte demande, à  proposer des contenus adaptés à ce mode de consommation. Même si les recettes publicitaires y sont très faibles, il faut investir pour suivre cette révolution des usages.  Et réfléchir, en l’absence de revenus publicitaires sur le mobile, aux possibilités de changements de business model.

Ces bouleversements vous rendent-ils optimiste pour les années à venir ?

Ce qui est passionnant, c’est qu’on est dans un monde qui change à une vitesse extraordinaire. Je ne sais pas quelles seront les nouvelles opportunités à saisir dans trois ans mais je sais qu’il y en aura que nous n’imaginons pas aujourd’hui. Nous avons la chance d’être aux manettes pour piloter ce changement, à une période de révolution telle qu’on n’en a pas connue depuis plus de cent ans. Il nous faut être souples et réactifs. On ne doit pas redouter cette mutation, mais la considérer comme une opportunité.
Propos recueillis par Isabelle Hauw.

 

Interview de Francis Morel, PDG du groupe Les Echos, Lettre du 3 déc.  Publiée à seule fin d’archivage. Toute reproduction interdite. 

http://www.lettreaudiovisuel.com/il-faut-investir-pour-suivre-la-rvolution-des-usages/

 

ITV de Francis Morel,  I.H., 4200 signes, suite à la Conférence Média des Echos sur le thème « La transformation des médias »

 

Presse info : les internautes adoptent le numérique

Mercredi, lors d’une soirée de tables rondes, la chaire de l’économie numérique de Dauphine a publié son baromètre trimestriel, réalisé avec Médiamétrie et Audipresse.

Les internautes accrocs à l’information adoptent le numérique. C’est ce que révèle une étude, réalisée par Médiamétrie entre le 30 janvier et le 2 février : au cours des 30 derniers jours, 81% des internautes ont consulté des applications ou des sites de presse sur Internet. Notons cependant que ce chiffre est particulièrement élevé, lié à une période marquée par une actualité exceptionnelle.

Parmi ces lecteurs de la presse numérique, les hommes, les 39-45 ans, les franciliens et les CSP + sont surreprésentés. La presse en ligne est avant tout consommée gratuitement, un lecteur sur 10 seulement ayant souscrit à un abonnement payant, « ce qui représente 4 millions sur un potentiel de 40 millions », estime Dominique Roux, directeur de la chaire économie de Dauphine. « Ces chiffres posent la question de la transition du modèle économique de la presse. Le profil des abonnés donne de l’espoir dans la mesure où ce sont les plus jeunes qui s’abonnent, les moins de 35 ans étant surreprésentés dans ces 10% ».

Charles Juster, directeur Grands Comptes de Médiamétrie note que « la gratuité n’est citée qu’en quatrième position des motifs de consommation, les internautes souhaitant suivre l’information à tout moment, en direct, et choisir les articles qu’ils consultent ». Une autre observation est déterminante pour construire les business modem à venir : l’utilisation du smartphone par les jeunes.

Francis Morel, pdg des Echos, observe que «  les usages se portent massivement sur le mobile », mais n’est pas encore convaincu de pouvoir envisager une monétisation. Le mobile est actuellement, avec la vidéo, « une des deux priorités du journal Le Monde », indique Louis Dreyfus, président du directoire. Certains internautes, « noyés sous l’information disponible», ont besoin d’une hiérarchisation, d’une synthèse : c’est l’objet de Brief.me, quotidien en ligne, sans photos ni vidéos, « qui fait le pari du mobile », explique son co-fondateur, Laurent Mauriac, également co-fondateur de Rue 89.  I.H.

 

Soirée organisée par La chaire Économie Numérique Dauphine et le Master 226 Management des Télécoms et des Médias sur le thème « La nouvelle économie de l’écrit – le temps de la maturité? » Table ronde 1: La nouvelle économie de la presse